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#1  13-05-2007 18:34:30

skatouzz
 

L'identité nationale

  Une question que je me pose depuis le début de la campagne...

qu'est-ce que c'est que notre identité nationale?

selon vous?


Attention, aucune opinion politique ici (de toutes façons tout le monde en a parlé, même José Bové!)

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#2  13-05-2007 19:13:05

Jah Rasta Mo
 

Re: L'identité nationale

Vers une définition de l’identité nationale

Jusqu’ici nous savons intuitivement que l’identité nationale est, pour un individu, une représentation de soi comme membre d’une nation et, pour une collectivité ou un organisme d’État, une raison d’être et un cadre d’action. Mais il faut préciser cela. La première partie de ce chapitre a montré que l’identité nationale est un concept communément utilisé; les auteurs ne le définissent toutefois pas précisément, s’attardant plutôt aux facteurs qui conditionnent l’identité nationale ou à son pouvoir « constituant » de l’histoire, de sorte que le concept finit par se confondre avec le sentiment nationaliste ou la culture politique d’un pays, voire avec la définition de la nation elle-même.

Entreprendre une telle définition peut donc sembler une gageure, comme l’admet Hobsbawm qui va jusqu’à évoquer « la densité du brouillard qui entoure les questions concernant la conscience nationale des hommes et des femmes ordinaires » (1992 : 104). Cette évanescence résulte du caractère essentiellement imaginaire de l’appartenance à une communauté nationale (une « fiction », dit Thiesse [1999]), bien que cette « conscience » puisse supplanter toutes les autres ( ibid . : 209) et que l’on puisse mourir et tuer pour elle. Voici en tout cas une définition de l’identité nationale, que l’on distinguera ensuite des concepts qui en sont proches.

Ce qu’est l’identité nationale

Lorsque l’on aborde l’identité politique en général, le vocabulaire d’authenticité, d’ouverture et fermeture de « frontières », de biens symboliques (voir Camilleri et al. 1990, Chebel 1998), peut fort bien se transposer à l’identité nationale. En tant qu’identité, toutes deux sont en effet un processus itératif, individuel ou collectif, non quantifiable, révélateur de zones de sensibilité et moteur historique, puisqu’elles prédisposent à certains choix politiques. Cependant ces deux formes d’identité ne se recouvrent pas, car l’identité nationale est un élément quasi autonome de la culture. En effet, si on peut modifier son identité politique au cours d’une vie selon les fluctuations du « marché » des valeurs politiques — même les États changent de constitution —, l’identité nationale fluctue peu : ce qui est moins prisé un jour, parce que désuet ou malséant, n’est pas exclu de la représentation, mais remisé dans la mémoire, dans les traditions ou le patrimoine (Nora 1984-1993, vol.1 : viii-xiii; Thiesse 1999 : 16), voire renversé en contre-identité (Létourneau 1992). De plus, les « Autres », extérieurs à la nation, peuvent adhérer aussi à une version de l’identité nationale et l’entretenir. Elle n’appartient donc pas en propre aux individus ou aux collectivités qui s’y réfèrent : elle circule, elle est ontologiquement sociale.

Sans être une « propriété privée », l’identité nationale participe à l’identification des individus et des collectivités. Le passage réciproque et incessant entre l’identité nationale individuelle et son pendant collectif s’opère par un double mouvement : un mouvement « ascendant », du peuple (ou des futures élites) vers les élites en place, qui repose sur l’appropriation symbolique et sa diffusion discursive; un mouvement « descendant », des élites vers le peuple, qui implique des stratégies discursives et parfois coercitives. Cette circulation s’effectue par le truchement de symboles (le drapeau, l’hymne national, certains édifices tutélaires) que les expositions universelles, précisément, confinent. L’identité nationale est partagée, bien que pas nécessairement à l’identique, elle fait l’objet de versions « légitimes », parfois antagonistes, qui intéressent les sciences sociales et les politiciens.

C’est par le biais de la phénoménologie que peut s’élaborer une définition compréhensive de l’identité nationale. Le concept se clarifie en effet lorsqu’on comprend l’identité nationale comme une représentation sociale, au sens que lui attribue Jodelet : « [c’est] une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social » (1989 : 36). Les représentations sociales sont assez proches des « imaginaires » déjà mentionnés, mais elles sont plus concrètes, plus élaborées que ceux-ci; en ce sens je me permets de les considérer comme la forme aboutie de certains imaginaires.

Appliquons la définition de la représentation sociale à l’identité nationale : celle-ci est bien une forme de connaissance pour l’individu, quand il se définit par sa citoyenneté ou par ses origines ethniques; de même pour les représentants d’un pays lorsqu’ils définissent leur statut et leur rôle. Cette identité est socialement élaborée puisqu’elle naît et se négocie dans les relations aux autres, nationaux ou étrangers. Elle est partagée , aux deux sens du terme : elle est répartie dans la société où certains groupes ont en commun une même identité nationale; elle fait l’objet d’un partage, car elle circule, est dite, écrite et exposée (sous forme de lois ou d’édifices, par exemple). De plus, l’identité nationale possède une double visée pratique : du point de vue phénoménologique, elle constitue un savoir « qui est nécessaire à [une] personne pour qu’elle réussisse à interagir avec les autres dans le monde social et à y entreprendre des actions ayant un sens pour elle et pour les autres » (Piron 1991 : 21); elle n’est donc pas qu’intellectuelle, mais confine ici à un savoir-faire. Du point de vue critique, l’identité nationale permet de légitimer certains choix de la classe politique au pouvoir ou de l’opposition. Enfin, elle concourt à la construction d’une réalité commune à un ensemble social , la culture nationale.

Autrement dit, l’identité nationale est, en tant que représentation sociale, à la fois « le produit et le processus d’une activité d’appropriation de la réalité extérieure à la pensée et l’élaboration psychologique et sociale de cette réalité » (Jodelet 1989 : 37). Par ailleurs, elle « [n’exclut pas] les autres identifications possibles qui constituent l’être social d’une personne » (Hobsbawm 1992 : 22). Dès lors, on peut définir l’identité nationale comme une représentation sociale qui subsume et hiérarchise les caractéristiques de la communauté politique de référence .

Cette définition appelle trois précisions. 1) Elle n’inclut pas de mention territoriale, car l’identité nationale peut précéder l’existence de la nation assise sur un territoire (Thiesse 1999). 2) Un postulat la sous-tend : une communauté politique de référence ne peut être réduite à une municipalité (qui serait plutôt une communauté territoriale de référence) ni assimilée à un parti politique (une communauté partisane de référence). 3) Les « caractéristiques » sont les éléments qui constituent l’entité nationale, c’est-à-dire, selon Braudel, l’État, la société, l’économie et la culture (1985 : 139). Ces éléments peuvent s’agencer autrement : pour circonscrire L’identité de la France (1990), Braudel recourt par exemple à quatre parties : « Espace et Histoire »; « Les hommes et les choses » (démographie et économie politique); « État, Culture et Société »; et « La France hors de la France ». Une telle répartition n’est pas neutre, comme l’admet d’ailleurs l’historien ( ibid. : 19). Pour se rendre lisible, la présentation de l’identité nationale dans un ouvrage ou dans une exposition s’ordonne en une classification, et la hiérarchie qu’elle induit est pourvue d’un sens qui mérite que l’on s’y arrête.

À titre d’exemple, il est intéressant de se pencher sur la rubrique « France » du Petit Larousse (1996). Le dictionnaire Larousse, sous sa forme complète ou abrégée, est une « institution » française. Tant et si bien d’ailleurs qu’il fait l’objet d’un article (Ory 1984) dans Les lieux de mémoire (Nora 1984-1993), à titre de classique dont Foucault aurait pu dire qu’il fait partie de ces « textes » qui fournissent une trame et des règles à l’écriture des textes ultérieurs. Le Petit Larousse classe ainsi les réalités nationales dans sa rubrique « France » : 1- Institutions : constitution, administration, justice, médias, enseignement, organisation ecclésiastique; 2- Géographie : rang mondial (économique), géographie physique et climat, population, industrie, bilan économique; 3- Histoire : (les grandes périodes, de la préhistoire à la Cinquième République); 4- Culture et civilisation : beaux arts, littérature, musique, cinéma. Cette classification n’est pas neutre : n’est-il pas piquant en effet que, malgré un siècle de laïcisation de l’État, l’organisation ecclésiastique fasse partie des institutions au même titre que la constitution et à côté des médias? Que dire de la population, « incluse » dans la géographie, entre climat et industrie? La « face » de la France ne serait-elle pas différente si les institutions n’apparaissaient qu’en dernière position? On pourrait multiplier les questions et comparer l’article « France » dans les différentes versions du Larousse[14].

La Grande-Bretagne et les États-Unis disposent d’une semblable institution et l’on constate que les deux présentations de soi sont assez voisines, mais très différentes de celle de la France. L’article « United Kingdom » de The New Encyclopaedia Britannica (1995 : 141-144) propose les cinq « entrées » suivantes : The land ; The people (composition et langues); The economy (dont les syndicats et les relations avec la CEE); Government and social conditions (description de la monarchie constitutionnelle, du système de santé, de l’éducation et des médias); et History .

Quant à l’article « United States » de l’ Encyplopaedia Americana (1996 : 470-764), il compte sept parties en plus de l’introduction : The land ; The people (composition, origines et modes de vie); Culture and the arts (éducation, religion, médias, sports et les arts); Government (les trois pouvoirs et le « social welfare »); National defense ; The Economy ; History (dont les relations internationales). Sans interpréter hâtivement les classifications de ces deux encyclopédies, il est intéressant de noter que la population y fait l’objet d’une rubrique à part entière, immédiatement après la géographie et avant les institutions et l’histoire, contrairement au Petit Larousse dans lequel la population est subordonnée à la géographie et succède aux institutions.

Le Québec ne dispose pas, semble-t-il, d’un ouvrage « de référence » du même type, qui fournisse la trame et les règles d’écriture de son identité, une hiérarchie de ses éléments identitaires, une frontière de l’authenticité. C’est pourquoi il est si intéressant d’analyser le « texte » présenté à Expo 67.

Synthétisons ces considérations sur le contenu de l’identité nationale avec le point de vue de Martin (1992a) qui rejoint celui de Barth (1995 [1969]) évoqué plus haut dans ce chapitre. Selon lui l’identité nationale s’articule autour de deux grands thèmes, le passé et l’espace/le social. Son ressort initial est la domination étrangère réelle ou imaginée, et elle combine deux systèmes de valeurs, la conscience de soi et la lutte contre l’étranger. Car « la définition par rapport à l’Autre est indissociable de la définition de soi par les Autres » (Martin 1992a : 587). La construction de l’identité nationale par les individus ou les groupes procède par trois opérations déjà mentionnées — choix, distinction, rassemblement (Martin 1994). Elles portent sur le passé : l’occultation/souvenir des objets de la mémoire ou de l’histoire; sur l’espace et le social : la différenciation/assimilation des objets « étrangers »; sur les deux dimensions (temporelle et spatio-sociale) : valorisation les objets dits « nationaux », ce qui résulte en une hiérarchie (Martin 1992a). Mais l’identité nationale est fluide, toujours mouvante, et les hiérarchies évoluent, déplaçant les emblèmes et modulant la fétichisation de certains objets ( ibid .).

Pour clore cette étape de définition, rappelons les avantages de définir l’identité nationale comme une représentation sociale : cela permet de rendre compte de l’autonomie de l’identité nationale tout en comprenant sa participation aux identités individuelles et collectives et réciproquement. De plus, cette définition inclut la possibilité que les acteurs exercent stratégies et tactiques pour valoriser « leur » identité nationale. Elle admet aussi le fait que l’identité nationale ne se confine pas à un espace délimité ni à une période finie. Bref, cette définition assume le caractère très « mou » de cette entité culturelle et en tire parti.

Ce que n’est pas l’identité nationale — Le nationalisme, la nation et la culture politique

L’identité nationale, représentation sociale, se distingue du nationalisme, lequel ressortit à l’action. On le voit dans la définition modérée de Balthazar (1992 : 647) : « mouvement qui vise à la promotion de l’appartenance à une nation donnée », et a fortiori dans la version exacerbée de Gellner : c’est « un principe politique qui affirme que l’unité politique et l’unité nationale doivent être congruentes. [...] Le sentiment nationaliste est le sentiment de colère que suscite la violation de ce principe ou le sentiment de satisfaction que procure sa réalisation. Un mouvement nationaliste est un mouvement animé par un tel sentiment » (1989 : 11). Le nationalisme relève de l’action et procède de l’identité nationale, bien que celle-ci, étant alternativement résultat et processus, se module aussi au gré des soubresauts nationalistes.

L’identité nationale ne saurait être confondue non plus avec la nation, même si certains auteurs emploient parfois ces termes indifféremment. Les définitions de la nation s’orientent le long d’un axe qui va du pur volontarisme individuel (le « plébiscite quotidien » de Renan) à la production quasi exclusive par l’État (Breuilly 1993, Schnapper 1994). Entre ces deux pôles, et nous simplifions ici puisque nous l’avons vu au début de ce chapitre, les auteurs considèrent la nation soit comme un produit de l’imaginaire, récupéré par un groupe dominant, soit comme la conséquence de la modernisation. Mais tous s’accordent pour admettre que le territoire est une condition nécessaire de la nation. Or, sans territoire propre, un groupe peut avoir une identité nationale, mais on hésite à parler de nation[15]. Comme dans le cas du nationalisme, il est donc raisonnable de penser que l’identité nationale est préalable à la nation, quand bien même celle-ci, de par son histoire, oriente celle-là.

À ce stade-ci, il faut tenter une distinction entre identité nationale et culture politique, concept qui « [i]ndeed [...] has many members to its family, few of which share much more than a common name » (Gibbins 1988 : 2). Gibbins ( ibid. : 3) regroupe les diverses définitions de la culture politique en six catégories que l’on peut simplifier en deux tendances : l’une considère la culture politique comme un agrégat d’orientations ou de comportements individuels envers les objets politiques; l’autre comme un ensemble de valeurs et de normes relativement autonomes qui permettent d’expliquer des phénomènes socio-politiques. De son côté, Taylor (1991) déplore que ces définitions de la culture politique soient trop souvent intellectualistes et monologiques. Pour lui, la culture, politique ou non, n’est pas seulement intellectuelle ni seulement incarnée dans les individus; « l’étude des mentalités nous montre plutôt que la culture se retrace en un domaine éminemment public, où états-d’âme et pratiques s’entremêlent » ( ibid. : 194). Lorsqu’il s’agit d’actions communes, continue Taylor, c’est un savoir-faire qui est à l’œuvre, et il appartient à la communauté. Au sujet des révolutions par attroupement[16], il précise : « [...] il y a une forte dose de représentation dans ce genre d’action commune. Mais la représentation ne consiste pas en croyances ou en théories. Ce que les gens ont à l’esprit est plutôt un scénario [...] » ( ibid. : 203) qui suppose un « savoir-agir ensemble » ( ibid. : 204).

À l’aide d’une telle définition de la culture politique, on peut se risquer à affirmer que l’identité nationale en fait partie. L’identité nationale, représentation sociale qui subsume et hiérarchise les caractéristiques de la communauté politique de référence, est une forme de savoir, non exclusivement intellectuel, partagé, plus ou moins consensuellement, mais suffisamment pour permettre un savoir-agir ensemble — et pour susciter des jeux de pouvoir.

Source: http://www.theses.ulaval.ca/2003/21176/ch02.html

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#3  13-05-2007 20:04:29

skatouzz
 

Re: L'identité nationale

...Si j'ai bien compris, l'identité nationale est un sentiment d'appartenance à un groupe éprouvé par les personnes qui y participent, et qui se traduit par plusieurs caractéristiques culturelles, traditionnelles...


Mais concrètement, en France, ça se traduit dans quoi?

le foot?
la marseillaise?
le fromage?
le drapeau?
le saucisson?
le vin?




ah non les deux dernières sont impossibles:

De plus, les « Autres », extérieurs à la nation, peuvent adhérer aussi à une version de l’identité nationale et l’entretenir.

à moins qu'il n' existe autant de versions de l'identité nationale que de communautés en France...Ce qui serait presque un non-sens

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#4  14-05-2007 11:59:49

Jah Rasta Mo
 

Re: L'identité nationale

Peut-être que maintenant tu comprends mieux le but du slogan "Ensemble, tout est possible."

Sur le fond c'est pas con sauf que "L’identité nationale, représentation sociale qui subsume et hiérarchise les caractéristiques de la communauté politique de référence, est une forme de savoir, non exclusivement intellectuel, partagé, plus ou moins consensuellement, mais suffisamment pour permettre un savoir-agir ensemble — et pour susciter des jeux de pouvoir."

C'est les trois derniers mots qui me dérangent. J'y vois comme une sorte d'aveuglement faisant croire que sous pretexte que tu ais une identité nationale, tu possède une possibilité d'agir au sein du gouvernement, à une certaine échelle.
Connaissant la politique du bonhomme, j'y vois plus une manière de pouvoir controler de manière plus efficace le peuple. Eventuellement, la notion nouvelle d'intentité nationale pourrait être le début de l'implentation morale de la puce electronique qui serait à terme obligatoire.
Sachant que cette technologie n'est pas un voeux propre au niveau du président mais plutôt des instances supérieurs : L'Union européenne, qui selon moi, est la cible majeur des mécontentements que nous pouvons subir, et non pas Mr Nicolas Sarkozy. (Lui ce n'est qu'un pion possédant une certaine efficacité)

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#5  15-05-2007 19:47:35

skatouzz
 

Re: L'identité nationale

L'Union européenne, qui selon moi, est la cible majeur des mécontentements que nous pouvons subir,





Ouais, c'est vrai que l'union européenne a beaucoup d'importance dans nos orientations politiques, plus que le président dans certains domaines...


mais je pense pas qu'il faille rejetter l'europe en bloc!
Bien sûr y'a des trucs qui marchent pas, comme partout. Mais avant de dire "c'est la faute de l'europe", on pourrait peut être essayer de régler ce qui va pas chez nous!

Et puis franchement l'europe, je la félicite! je suis né dedans et je vois mal comment ça peut être mieux sans!
La paix, une monnaie stable malgré tout ce qu'on peut dire, une libre circulation super agréable et encore facilitée par cette monnaie unique...




si je dois ressentir une identité, c'est bien l'identité européenne!

je parle anglais, espagnol, français et un peu de flamand (  ), je roule sur une planche de longboard allemande, j'écoute de la musique anglaise, j'ai beaucoup d'amis en belgique, je peux passer en italie, au luxembourg, ou en espagne sans même m'en rendre compte...


pourquoi j'aurais à me plaindre de l'europe?
elle ne m'a rien fait de mal!




et la France seule ne pourra jamais lutter au niveau des Etats Unis pour imposer sa diplomatie!
Etre nationaliste et anti-européen est un non-sens!
La France ne survivra pas seule, ni face aux problèmes sociaux, ni face aux problèmes économiques!
Tout ce qu'on a gagné en la rejettant depuis aussi longtemps, c'est de laisser la vision anglaise prendre le dessus: une europe simplement marchande.



Et je trouve ça un peu facile, quand on représente des citoyens, de dire "c'est la faute de Bruxelles" dès qu'on ne sait pas comment faire...

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#6  16-05-2007 07:57:49

Jah Rasta Mo
 

Re: L'identité nationale

"Tout ce qu'on a gagné en la rejettant depuis aussi longtemps, c'est de laisser la vision anglaise prendre le dessus: une europe simplement marchande."

Parce que ce n'est pas ce qu'elle est ?
"...je roule sur une planche de longboard allemande, j'écoute de la musique anglaise..."
"une libre circulation super agréable et encore facilitée par cette monnaie unique"
Quelques exemples parmi tant d'autres.

"Mais avant de dire "c'est la faute de l'europe", on pourrait peut être essayer de régler ce qui va pas chez nous!"

Et pourquoi ça ne va pas chez nous ? Principalement parce qu'on est pas capable à l'heure actuelle d'être alligné économiquement avec les autres pays de l'U.E. et vice versa.

"je vois mal comment ça peut être mieux sans! "

Pour l'heure actuelle c'est pas faux, par contre je vois très bien comment ça peut être pire avec.

Mais rassures toi, j'me sens bien en Europe, il y fait bon vivre.

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#7  13-03-2008 18:56:23

tom88
 

Re: L'identité nationale

pour moi lidentité national c la fai detre fier de sa region respecter les tradition de sa region ...

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#8  14-03-2008 12:57:59

bananaspliff
 

Re: L'identité nationale

Mdr tom!Nationale=relative ou propre à une nation pas à une région!!mdr!t'es trop con!

tom   

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