Re: Articel presse
fenek voici une petite reponse pour toi!!!
en esperant que ca te plaise...
Au lieu de se démoder, le reggae, quadragénaire, affiche une santé insolente.
En le créant, la Jamaïque a chamboulé les rythmes de la musique et imposé une vision singulière du monde contemporain. Le reggae est très sexy???
premier truc chelou, le reggae c sexy...
, mystérieux et prenant, parce qu'il a inversé l'ordre établi - les temps faibles sont devenus forts, enflés par des basses exagérées, et troublés par les coups assénés sur le troisième temps, le "one drop". Paf !
Première question : pourquoi le reggae, musique exotique, "du rock à l'envers", disait Paul McCartney, n'a-t-il pas sombré à la mort de Bob Marley, le 11 mai 1981 ? C'est qu'il appartient à la sphère du sacré....la sphere du sacré, mais elle se fout de qui la journaliste, le rock est pas mort quand elvis, ou jimmy sont partis, et on a pas emis cette hypotese, de meme pour le jazz quand louis ou miles sont partis,c pareille avec la music k1fri pour fela et la pop avec les beatles donc arretons de voir le reggae uniquement par bob
Mais un sacré que l'essor de l'entertainment a forcé à sortir de l'ombre - voir Reggae Night, de Jimmy Cliff, de 1983.
Deuxième question : pourquoi Bob Marley en est-il devenu l'unique icône, au détriment de ses contemporains, tout autant pourfendeurs de la Babylone capitaliste et blanche ? L'auteur d'Exodus était un séducteur, avec son large sourire, son regard attentif. De Marseille à Abidjan, c'est lui qu'on imprime sur les T-shirts, visage en gros plan ou pause discrète aux côtés du Lion de Juda.
Bob Marley est celui par qui le reggae arriva aux étrangers, séduits autant par la musique que par ses à-côtés colorés. Car le reggaeman est rasta, et le rasta est un mystique américain qui regarde vers l'Afrique de l'Est, l'Ethiopie, la Terre promise. Il croit en Jah, Dieu, tient son nom d'un prince éthiopien, le ras Tafari, et suit en principe les commandements suprêmes de Jah, la drogue dédiée (le cannabis) comprise. C'est un cas unique dans l'histoire des musiques populaires.
houlala...
Car le reggaeman est rasta, et le rasta est un mystique américain qui regarde vers l'Afrique de l'Est, l'Ethiopie, la Terre promise.beau tour de pass-pass pour expliquer une religion, venant d une journaliste je m attendais pas a decouvrir des conneries pareil
dans ce cas le rocker est rebel forcement, le rappeur est une racaille qui casse tout, les amateur de metal sont tous des zombis assoifées de sang etc...
avec ce genre d amalgame on est loin d un article qui pourrais donner ou non l envie de decouvrir le reggae mais plutot de classer cette musique dans la musique des drogués
Comment écoute-t-on du reggae à Kyoto ou à Brive-la-Gaillarde ? En fumant des joints. Le cannabis a connu en trente ans un succès planétaire comparable au 96 Degrees in the Shade de Third World (1976). L'héroïne pour les rock stars, la ganja pour ce reggae pacifiste, fraternel et humaniste. Hédoniste aussi, militant de la liberté du sexe, moins de celle des femmes. Drôle de reggae, qui contente tout le monde, prônant à la fois la paix et la rébellion. "Un seul Dieu, un seul but, un seul destin", écrivait le chantre de la fierté noire, Marcus Garvey, vers 1920. Un demi-siècle plus tard, Marley scande : "One World/One Love".
je suis pas d accord tout simplement parceque quand je vais a un concert de reggae je vois quand meme au moins 30 pour 100 des gens qui fument pas de joints et j en connais quelques un qui sont fans et qui fument pas
Comment la Jamaïque, ex-colonie britannique, a-t-elle inventé le rastafarisme et ses communautés sans chef déclaré, qui ont essaimé jusqu'à Clermont-Ferrand (France) ou Ouidah (Bénin) ? Elle a d'abord enfanté, en 1887, Marcus Garvey, fondateur, aux Etats-Unis, de l'Universal Negro Improvement Association (UNIA), qui compte au début des années 1920 plus de cinq millions d'adhérents et possède une compagnie de navigation, la Black Star Line, en vue du retour en Afrique. En 1922, l'Amérique expulse Marcus Garvey vers la Jamaïque.
Autre enfant de l'île caribéenne, Leonard Percival Howell (1898-1981) est de même réexpédié à Kingston, en 1932. Ce drôle de bonhomme fut cuisinier dans la marine américaine avant d'être propriétaire d'un salon de thé à Harlem. Un peu obeahman - serviteur de l'obeah, le vaudou jamaïcain -, beaucoup guérisseur charlatan, du genre à écouler du "gingembre jamaïcain", une mixture frelatée, aux crédules.
A Harlem, dans les années 1920, Garvey et Howell avaient découvert le mouvement panéthiopien, né en Afrique du Sud à la fin du XIXe siècle. L'Ethiopie, paradis perdu, et son roi nègre, "Lumière du monde", "Lion conquérant de la tribu de Juda", fascinent. Le nom grec, aethiops ("le pays des visages brûlés"), désigne l'Afrique dans la Bible. "Regardez vers l'Afrique : un roi noir sera couronné. Il sera le rédempteur", disait en 1927 Marcus Garvey, qui voyait arriver l'heure du jeune ras (prince en langue amharique) Tafari Makonnen, de fait couronné empereur d'Ethiopie sous le nom d'Haïlé Sélassié Ier en 1930. Marcus Garvey fuit la mystique ambiante, et part en Grande-Bretagne.
Howell prêche donc Jah et la fierté noire, vend 1 shilling pièce les photos du roi nègre, le ras Tafari (pour, dit-il, le retour en Afrique). Pour convaincre, il utilise des sound-systems, ces unités sonores mobiles montées sur des camions - avec musique traditionnelle, le mento, et prières. Il fonde en 1939 le Pinnacle, la première communauté rasta. Installés dans les collines, les howellistes cultivent et vendent l'"herbe sacrée" (le cannabis), se mêlent de politique. Le Pinnacle sera rasé par la police en 1958.
Howell est parfois dépassé par ses ouailles. Ainsi par les nyabinghis, des radicaux anti-Blancs, qui se lient avec les tambourinaires du burru, rythmique initiatique africaine. Parmi eux, Watto King, devenu rasta, qui déménage à Trench Town, un quartier misérable et violent. La jeunesse y est friande de musique cubaine, de Louis Jordan, Ray Charles et Curtis Mayfield, qu'elle écoute sur les radios de la Nouvelle-Orléans - la transmission est mauvaise, cette perception distordue serait à l'origine du dépouillement premier du reggae. Un gamin du ghetto, Count Ossie, forme le Mystic Revelation of Rastafari avec l'aide de Watto King ; les Maytals publient en 1968 Do the Reggay ; Lee Scratch Perry trafique les sons. C'est parti.
Pourquoi le reggae sortira-t-il de Kingston ? Parce qu'il est anglophone, la langue des échanges mondiaux. Grâce à qui ? A un métis clair et à deux Blancs. Le premier, Robert Nesta Marley, né le 6 février 1945, est arrivé en 1957 à Trench Town, après la mort de son père, Norval Marley, un Blanc, capitaine de l'armée britannique et contremaître des domaines de la Couronne dans le district de Rhoden Hall, où il rencontra Cedella Booker, une très jeune Jamaïcaine, chanteuse de spirituals à l'église apostolique du village. Le premier 45-tours de Bob Marley, publié en 1962, s'intitule Judge Not ("ne jugez pas") - à Trench Town, on lui aurait reproché la blancheur de sa peau.
Le deuxième larron est Perry Henzel, réalisateur qui, en 1972, dirige le film culte du reggae, The Harder they Come. Le scénario est inspiré de la vie d'Ivan Rhying, bandit au grand coeur du ghetto de Kingston abattu par la police en 1948, joué par Jimmy Cliff. Henzel y montre la naissance du reggae, au milieu des producteurs véreux, des flics pourris, des mafieux du jeu, et du petit peuple fraîchement arrivé des montagnes.
Le troisième homme, Chris Blackwell, est issu d'une grande famille blanche de la Jamaïque. En 1962, il crée à Londres son label, Island, pour diffuser les productions jamaïcaines en Grande-Bretagne. Enfin, il se lance sur le marché du rock avec des artistes comme Free ou Cat Stevens. Quand il rencontre les Wailers (Bob Marley, Peter Tosh et Bunny "Wailer" Livingstone), il leur offre des conditions d'enregistrement identiques à celles du rock anglais. En 1973, Catch a Fire est un succès mondial.
Le relais est pris par l'importante communauté jamaïcaine, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Les Blancs l'adoptent via les skinheads (par ailleurs racistes). Le succès de la version d'Eric Clapton de I Shot the Sheriff achève de convaincre les sceptiques. L'Afrique sera un vecteur tout aussi efficace. Marley s'en préoccupe, via le mythe éthiopien, mais aussi en chantant Zimbabwe, hymne à l'indépendance de la Rhodésie en 1980. Très vite, l'héritage africain est là, contestataire : Luckie Dubbe en Afrique du Sud, Alpha Blondy en Côte d'Ivoire ; aujourd'hui, Tiken Jah Fakoli, Ivoirien exilé au Mali, idole de la jeunesse d'Afrique de l'Ouest. Idem en Nouvelle-Calédonie, où naît le kaneka, à l'île Maurice, où la mort en prison de Kaya, champion du seggae, enflamme l'île, au Brésil, où les "blocs noirs" (Olodum, Ara Kétu...) ont inventé la samba reggae, balancement extrêmement puissant et politique nourri au candomblé (le vaudou).
Déviation dans les années 1990 : un gamin, Buju Banton, adepte de la secte rasta des emmanuellites (ou "bobos"), inaugure en Jamaïque le reggae homophobe et violent. Le pays est à feu et à sang. Les gunmen rejouent, en pire, avec flingues, chaînes en or et grosses bagnoles, la destinée des rude boys, les petits voyous d'hier. Le crack a fait son apparition à Kingston.
Depuis, le reggae a inventé tous ses avatars : les sound-systems, les disc-jockeys, donc le rap ; les remixes et la house ; le son de Bristol (Massive Attack), Police et Gorillaz. Il a nourri la chanson contestataire, Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, The Clash, Manu Chao ; il a joué la carte de l'amitié avec Yannick Noah, Tryo, Gilberto Gil ou Robbie Williams ; il a envoûté Kate Bush ou Sinead O'Connor. Quel tableau de chasse !
Depuis, le reggae a inventé tous ses avatars : les sound-systems, les disc-jockeys, donc le rap ; les remixes et la house
all of this is bullshit...
les sound systemes et dj on debuté avec coxsson, duke reid et d autres fin 60 debut 70 a l epoque le reggae n etait pas encore tout a fait reggae(c est eux qui l ont réellemnt lancéet d ailleurs le terme reggae vien de la chanson des maytals "do the reggae").
le rap "est un descendant" et de la funk et concernant les remix et la house cest encore plus n importe quoi.elle confont remix et dub et la house est un produit descendant a 100% du disco.
pour preuve grand nbs de morceaux sont des reprise de morceaux disco plus ou moins connue
donc voila pour quoi je ne suis pas d accord car j estime que le travaille de journaliste est d ecrir un article sur des bases fondées je dirais meme plus des preuves et la j ai plus l impression que c une opinions quelle nous faits partagé et non pas des faits concrets qui sont relatés