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Forums de Reggae Tabs

#51  30-07-2006 22:09:53

Brunch
 

Re: La police.

Il est normal ton point de vue, l'homme est un animal, il fonctionnent en tribu. Comme les animaux donc il leur faut toujour un chef pour avancer.

Une organisation peut exister sans chef, pour cela il faut que chacun y mette du sien.

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#52  31-07-2006 08:04:40

barth
 

Re: La police.

souvenez vous du passé...toutes les organisations comme vous dites qui ont voulu instaurer une société "sans chef" , d'égalité ou autre est devenue une dicatature...vous pensez vraiment qu'on peut batir quelque chose sans etat avec juste des lois?? j'en doute fort..tot ou tard un ptit chef prendra le pouvoir et on aura tous l'air bete !

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#53  31-07-2006 12:07:54

Brunch
 

Re: La police.

Et pourquoi à ton avis? Car les petits hommes soumis se laissent faire sans se défendre.

Je suis d'accord, je doute aussi. Mais je ne faisait que répondre à Uncool.

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#54  01-08-2006 20:34:08

quark
 

Re: La police.

bonsoir à tous

Personne au sein du forum n'a relevé l'argumentation de la nature de Kropotkine et ne semble intéréssé à en discuter.
Prenons un exemple :
Vous voyager et vous renconter des types haineux
il y a pas besoin de voyager pour celà.
Que faites vous ???
Eh bien dans un premier temps vous négociez, vous appliquer le premier concept de Kropotkine , l'entraide.
Mais comme dans la nature vous tombez sur des cerveaux de reptiles. Les concepts là ne vous aideront pas, car les reptiles ou les hommes avec des cerveaux reptiliens ne comprennent rien.
Dans la nature on ne choisit pas et les rencontres sont souvent défavorables.
Vous devrez choisir de combattre pour votre vie et ce que vous pensez.
C'est mieux d'etre armé et determiné à ce moment là.
Mais ceci n'a rien a voir avec les concepts arnarchistes ou j'oserais dire la mouvance Rasta post Bob Marley.
La vie est une aventure personnelle unique. Je ne vois pas ou la société a un quelconque pouvoir.
respect pour tous

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#55  02-08-2006 00:30:04

uncool
 

Re: La police.

la société a un pouvoir énorme sur l'être humain qui naît en société. C'est elle qui fait l'expérience personnelle de la vie d'autrui.

Les "r3b3lz" ont l'impression d'agir indépendamment de celle-ci mais c'est totalement faux

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#56  02-08-2006 10:06:45

Jah Rasta Mo
 

Re: La police.

ben ouai man....les rebelles...................................ocb ca vient du "boureau" de tabac.........donc de babylone...............les clopes aussi.......................y'a que ce qui mettent dedans qui vient d'ailleur...........................et encore!  
z'êtes zarbe les gens...............mais z'êtes cool

shuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuusssss.

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#57  05-08-2006 10:30:48

Deuns
 

Re: La police.

[...Donc même la règle de respect est refusée!
Un anarchiste fait ce qu'il veut sans se soucier des autres...]

FAUX : Les règles ne sont pas imposées mais prises collectivement.

Un anarchiste ne fait pas ce qu'il veut sans se soucier des autres puisque il agit au sein d'une collectivité.



[...Les gendarmes sont des militaires. Les policiers des fonctionnaires. Voyez vous la différence?...]

moi non car il me semble bien que les militaires sont des fonctionnaires.

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#58  05-08-2006 12:08:31

uncool
 

Re: La police.

oui mais pas l'inverse, les policers ne sont pas des militaires, elle est là la différence...

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#59  06-08-2006 20:11:44

quark
 

Re: La police.

bonsoir à tous

Une société sans gouvernement et libertaire c'est le challenge du futur. Les dictatures personne n'en veut, les hypocrites babyloniens personne n'en veut, les magouilleurs de l'industrie personne n'en veut. Apparemment parceque personne ne veut réfléchir et croire à une société libertaire fondée sur le droit et la justice !!!
On commence maintenant car le minimum qu'on peut se fixer c'est de vivre un jour dans une telle société qui ne sera plus Babylone. Le nom on le connait tous.
respect pour tous

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#60  10-08-2006 12:45:09

tropikaya
 

Re: La police.

"Espece de gros con!!!!!!!!!!!!!!!

NIQUE TROPICAYA!!!!!!!!!!!!

Retourne a tes pétards imbécile. Tu viens de prouver que tu es bien plus navrant qu'eux.
Quelle déficience intellectuelle. C'est triste."

Oh lala...
Mais qu'est-ce que t'es con ! Faut pas tout prendre au 1er degré...
Tu te prend trop au serieux mon gros.
Puis c'est pas comme si j'avais insulté ta mère(la pauvre...).

NIQUE LA POLICE !

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#61  10-08-2006 12:53:10

Deuns
 

Re: La police.

... mon point de vue est qu'il y a une tête à toute organisation ou constitution, sinon je veux bien des exemples...

Espagne 1936, ils l'ont fait, ça marchait !
mais ça n'a pas plu à Franco. La suite on la connait...

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#62  10-08-2006 13:25:45

Jah Rasta Mo
 

Re: La police.

Moi aussi je t'aimeuuu!!!
Ha ha, j'adore! Moi sérieux? Ha ha ha.
Et pi qui te dis que ma mère n'est pas flic hein? Petite coquine!

Grosses biz Smak!

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#63  10-08-2006 20:22:45

rootsman51
 

Re: La police.

sui daccor yen fo mai ya tellemen denculé dan les keuf ke defoi on sen passerai bien. et kil arete de nou cassé les couille kan on fume un pet car pendan ce temps o moin personne fé chié personne. sinon je di et je cite: I SHOT THE SHERIFF!!!!!

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#64  29-09-2006 18:16:18

#65  29-09-2006 18:17:25

sergei
 

Re: La police.

je ne me suis pas trompé de topic     

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#66  29-09-2006 18:24:23

#67  29-09-2006 20:29:44

delph
 

Re: La police.

A Mazaugues, dans le var en août dernier, un dispositif musclé de la gendarmerie a dégommé "le festival des Collines " allez voir le site ça vaut la peine ...                              

delacolline.org

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#68  02-10-2006 12:46:29

pyromane
 

Re: La police.

La police, c'est pour faire peur aux enfants

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#69  02-10-2006 13:52:40

Deuns
 

Re: La police.

TU CROIS ?

Paris, le 4 juillet 2002, 18h30. Ce soir-là, Diane, une jolie femme de 37 ans d’origine béninoise, vient chercher sa fille dans une crèche du nord de Paris. Puis cette vendeuse d’un magasin chic monte dans le bus, sa fillette de 3 ans dans les bras, une poussette à la main. Le bus est presque vide, Diane dépose la voiture d’enfant, dépliée, dans le coin réservé aux handicapés. Un contrôleur lui demande sa carte Orange, elle s’exécute. Un quart d’heure plus tard, il lui ordonne de replier la poussette. Elle refuse. Elle sait que quand les bus sont vides, deux poussettes peuvent être déposées, dépliées, là où elle a mis la sienne. « Bougez votre cul et pliez-la ! » Diane s’obstine. Le bus repart et, à la grande surprise des passagers, qui se taisent pourtant, ne prend pas le chemin habituel. Il s’arrête enfin devant une mairie. Là, deux policiers demandent ses papiers à la jeune femme. Elle donne sa carte de résidente, parfaitement en règle. Elle veut la reprendre. Violente claque au visage. A coups de pied, le policier la tire pour qu’elle descende du bus, la menotte et lui fait traverser la rue pour rejoindre un fourgon. Diane a honte, c’est son quartier. Elle crie. « Sale négresse, répond le policier. C’est à cause de gens comme toi que la France est dans cet état-là ! » Sa fille pleure, terrorisée. Qu’importe, elle monte avec sa mère dans le fourgon. Direction le commissariat. Les menottes blessent la jeune femme. Elle les garde jusqu’à 22 heures. Là, un autre policier lui demande son salaire, le nom et le prénom de ses parents. Diane refuse encore, demande l’aide de son avocat : « Ton avocat et toi, je vous encule. Signe cette déposition ! » Nouveau refus. « Tu vas rester ici, et ta fille, elle ira à la Ddass. » Finalement, à 22h45, un policier lui dit : « Casse-toi ! » La police porte plainte pour « rébellion ». Diane aura quinze jours d’arrêt maladie. Depuis, la peur chevillée au ventre, elle n’ouvre plus les volets de son appartement.

Bordeaux, le 11 novembre 2002, 23 heures. Jean-Paul, 24 ans, étudiant en maîtrise d’anthropologie, sort d’une boîte du centre-ville avec quatre copains. Ils n’ont pas envie de se quitter, s’assoient pour discuter dans un hall d’immeuble. « Sauf ma copine, on avait un peu bu. On a dû faire du bruit. » Cinq minutes plus tard, trois policiers de la BAC débarquent, les aveuglent avec une torche, leur demandent de se lever. L’un d’entre eux reste assis. Il reçoit un coup de pied dans les jambes. Jean-Paul demande des explications, il est menotté et plaqué au mur. Son amie, d’origine togolaise, tente de s’interposer. Un policier lui tire les cheveux, lui donne des coups de pied dans les jambes. Elle est menottée, on lui plaque une matraque sous la gorge. « Ma copine et moi avions les poignets en sang. » L’un des copains de Jean-Paul, chef d’entreprise, sera relâché sur-le-champ. Le jeune homme et la jeune femme, eux, vont passer huit heures au poste. Sur la déposition concernant la jeune femme, un policier écrit : « Race : négroïde ». Les policiers portent plainte pour « rébellion ». Pendant trois semaines, l’amie de Jean-Paul n’a ni mangé ni dormi.

Pantin, le 3 novembre 2002, 20 heures. Les contrôles d’identité, Abdou en a l’habitude. Ses papiers sont en règle, son casier judiciaire est vierge. Alors, quand le CRS le contrôle, il ne s’en fait pas. Mais quand le policier lui passe les menottes et lui demande de monter dans le car, cet étudiant de 19 ans, français d’origine africaine, ne comprend pas. Il comprend encore moins quand il voit le car filer vers Le Bourget. Tout à coup, le véhicule s ’arrête, en pleine zone industrielle. On lui demande de sortir, on lui enlève les menottes, deux CRS le prennent par les épaules et un troisième commence à le frapper au visage. Les coups pleuvent, accompagnés d’insultes : « Sale Noir, rentre chez toi ! » Soudain, ils cessent. Les CRS repartent. Abdou rentrera chez lui à pied. Il a la mâchoire brisée. Il n’a pas déposé plainte. Il a peur.

Marseille, le 1er juin 2002, 22h30. Eric Delmas, 37 ans, et ses amis, enseignants ou agents de service dans un collège des quartiers Nord de Marseille, vont boire un verre dans le centre-ville. Embouteillage. Le conducteur klaxonne. Des policiers arrivent aussitôt : « Sortez, contrôle d’ identité. » Delmas : « Pourquoi vous nous verbalisez ? » Un policier : « Viens voir, on va parler des quartiers Nord en tête à tête. » Eric Delmas : « Oui, mais devant témoin. » Il est immédiatement jeté à terre, bourré de coups de pied. Le conducteur subit le même sort. Anna, une de leurs amies, appelle au secours. Frappée à la tête, au corps, elle est avec les autres profs, sauf le conducteur, violemment propulsée dans le fourgon. La jeune femme étouffe ? Une nouvelle claque. Eric Delmas proteste. Le commissaire : « Vous êtes des profs de merde, dans des collèges de merde, avec des élèves de merde ! » Voilà pourquoi ils sont là : ils enseignent dans un quartier difficile, essentiellement peuplé de jeunes issus de l’immigration. Eric, un prof et la jeune femme sont fouillés au corps, dépouillés de leurs vêtements. Eric Delmas est isolé dans une cellule maculée d’urine. Douze heures plus tard, ils sont libérés. Les policiers portent plainte pour « outrage et rébellion ». Epaulés par un comité de soutien, les enseignants portent plainte avec constitution de partie civile. Anna a passé dix jours à l’hôpital. A l’ audience, les policiers ont tout nié en bloc. Jugement le 27 mars.

Paris, dans la nuit du 19 au 20 mai 2002. Mohamed et Ismaël, vigiles dans une grande surface, constatent que des cambrioleurs se sont introduits dans les réserves. Ils ne parviennent pas à coincer les voleurs. Alors ils appellent le directeur du magasin et la police. Une première patrouille arrive. Puis une seconde. Quand le car s’arrête devant le magasin, deux policiers ordonnent aux deux vigiles de lâcher leurs barres de fer. Confondus avec les malfaiteurs, Mohamed et Ismaël sont menottés et plaqués au sol. Réalisant leur erreur, les policiers les libèrent. « Vous n’êtes que des incapables », dit Ismaël. Il est à nouveau menotté et embarqué. Le fourgon s’arrête, dans une rue sombre. « Sale bâtard, négro, babouin ! », lance un policier, en lui donnant des coups de poing dans le bas-ventre. Le policier le plaque ensuite contre la vitre arrière et lui assène un coup de matraque sur les lèvres. Ismaël est tiré par les menottes jusqu’au commissariat. Les policiers portent plainte pour « outrages ». Il est gardé à vue pendant quelques heures. Le vigile devra cesser son travail pendant seize jours. Les voleurs courent toujours.

Houlgate (Calvados) le 17 août 2002, 22 heures. C’est la fin des vacances. Jean-Louis, 28 ans, informaticien, et sa femme Florence attendent le feu d’ artifice en buvant un verre. Soudain, Jean-Louis s’aperçoit que sa moto, mal garée, gêne les couples qui dansent sur la place. Il veut la dégager. La rue est en pente, la moto pèse 230 kilos. Pour ne pas tomber, il met les gaz, mais avance à pas comptés. Il sent un coup violent dans le dos. Des CRS, qui le prennent sans doute pour un voleur le menottent. Au commissariat, on l’insulte : « Fils de pute, tu aurais pu écraser un enfant ! » On le frappe à la tête. Il sent les ongles qui s’enfoncent dans son cou. Après une nuit de garde à vue, les policiers portent plainte parce que Jean-Louis a « omis sciemment d’obtempérer à trois reprises à une sommation de s’arrêter ». Le 12 novembre, il est condamné à une suspension de permis de quatre mois. Jean-Louis, lui, n’a pas porté plainte : « A chaque fois que j’ entreprenais une démarche, je craquais. » Après cette affaire, il a consulté un psychothérapeute pendant six mois. Incapable de prendre une initiative. Il n’a toujours pas le droit de conduire sa moto. Mais il ne sait pas s’il reprendra un jour le guidon.

Créteil (Val-de-Marne), dans la nuit du 18 au 19 décembre 2002, vers 1 heure du matin. David, un trader d’origine camerounaise, raccompagne son amie Aby. Une voiture le suit, le rejoint, éclaire son véhicule avec une torche. Une femme policier le somme de s’arrêter. David : « Quel est le problème ? » La femme : « Descends de la voiture, petit con. » David finit par se garer. La policière ne lui demande pas ses papiers mais tente, en le prenant à la gorge, de le faire sortir par la fenêtre ouverte. Elle lui passe les menottes : « Tu vas voir, sale nègre, je t’emmène au poste, petit con. » Le trader est plaqué au sol, la face contre le bitume. La femme s’assoit sur lui, l’insulte à nouveau. Les autres policiers le traînent jusqu’au car. Direction l’hôtel de police. Au poste, la femme resserre très fort les menottes : « Des comme toi, j’adore les mater. » Et à nouveau des coups de coude aux côtes. Le trader lui dit qu’elle abuse de son pouvoir. Résultat : coups de coude, étranglement, renversement sur le sol glacé. David garde son calme. Quelques heures plus tard, on lui demande enfin ses papiers. Les policiers découvrent qu’il est trader, qu’il habite le 7e arrondissement, un quartier chic de Paris. A midi, il est relâché, accusé de « rébellion ». L’affaire sera classée sans suite. David, lui, porte plainte pour « coups et blessures et injures raciales ».

Paris le 23 décembre 2002, 15h30. Il n’y a pas si longtemps, Omar Baha, 38 ans, comédien, a tourné un film publicitaire pour la gendarmerie. Cet après-midi-là, à la hauteur du métro Château-d’Eau, il voit, plaqué au sol, un jeune homme d’une vingtaine d’années se faire bastonner par cinq à six policiers. Pas loin de là, un petit garçon pleure. Un autre policier gaze un petit groupe avec une bombe lacrymogène. « M. Sarkozy a demandé qu’on lui relate toutes les bavures, lance Omar aux policiers. Il me semble que vous êtes en train d’en faire une, et si je peux me permettre, vous n’êtes pas maîtres de vos nerfs. » Un policier s’approche de lui et lui donne avec le cul de la bombonne de gaz un violent coup sur le nez. Le comédien est alors roué de coups, menotté et précipité dans le fourgon. Arrivé au commissariat, le policier qui l’a frappé le fait descendre avec brutalité. Omar persiste : « Je vais porter plainte contre vous, M. Sarkozy entendra parler de vos agissements. » « Sarko, je m’en fous, c’est moi la loi ici ! » Omar est plaqué au sol pour qu’il s’agenouille, on lui colle la tête contre le mur. Il est ensuite fouillé, palpé, on lui prend sa carte d’identité (française). Arrive l’audition : on lui retire les menottes, on lui demande d’enlever ses vêtements personnels, de les mettre dans une petite boîte. Chef d’ accusation : « incitation à l’émeute et rébellion ». Omar réfute. Garde à vue de 24 heures, avec prolongation possible de 24 heures. Omar s’entretient avec l’avocate commise d’office. Direction la cellule. A 22 heures, on l’ emmène à l’Hôtel-Dieu. Diagnostic : fracture du nez. Retour au commissariat. Quand Omar sort enfin de l’hôtel de police, quarante-huit heures plus tard, c’est Noël. Entre-temps, plusieurs fois confronté aux policiers, il dément à chaque fois ce qu’on lui reproche. Il est déféré au parquet. De nouveau plusieurs fouilles corporelles. Comparution immédiate. La juge, après l’ avoir écouté, le libère enfin. Depuis, Omar a peur. Pour recueillir des témoignages, il a collé dans le quartier quelques affichettes, avec son numéro de téléphone. Des témoignages, il en a reçu. Des menaces de mort aussi. Depuis, deux des policiers ont été suspendus par le ministre de l’ Intérieur, qui diligente une enquête. Omar Baha comparaît le 7 février devant le tribunal correctionnel. Il encourt six mois de prison ferme.

Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) le 10 octobre 2002, 16h30, cité des Hautes-Noues. Mohamed Marwan, chercheur en sociologie et président de l’ association C’est Noues, n’a jamais vu ça de sa vie : « Ils ont tapé sur tout le monde. Les parents, les enfants, les commerçants étaient outrés. » En ce milieu d’après-midi, un jeune du quartier fait un rodéo à moto. La directrice de l’école, inquiète pour la sortie des classes, appelle la police. La BAC arrive, prend la moto, mais n’interpelle pas le gamin qui a pris la fuite. Les policiers essuient quelques jets de cailloux et puis s’en vont. Pour eux, l’affaire est réglée. Mais pas pour un commissaire : « On va pas laisser ça comme ça ! », lance-t-il à ses troupes. A 18 heures, une centaine de policiers de Villiers mais aussi des banlieues voisines débarquent et frappent à coups de matraque, de tirs de flashball. Ils lancent des bombes lacrymogènes. A cette heure-là, les pères discutent entre eux, les mères font leurs courses, les jeunes s’amusent. Les policiers ne font pas le tri. La boulangère n’en revient pas. A l’animateur qui prône le dialogue avec les habitants, le commissaire répond : « Je m’en fous de votre dialogue. Maintenant, c’est comme ça. Point barre. Cassez-vous. » Coups à la tête, entorses, plâtres, les certificats médicaux parlent d’eux-mêmes. Huit jeunes sont interpellés. Deux seront condamnés. Le premier à soixante heures de travaux d’intérêt général, le deuxième, qui revenait d’une mission humanitaire mais dont le casier judiciaire n’était pas vierge, à six mois de prison ferme. Commentaire de Mohamed Marwan : « S’ils avaient interpellé les jeunes qui ont jeté des cailloux, je n’aurais rien à dire. Mais là, c’est gratuit. Et les mômes de la cité ont encore plus la rage. »

Marseille, le 1er octobre 2002, 21h30, cité Font-Vert. Ibrahim, 20 ans, regarde tranquillement « Star Academy » avec sa sour. Jeune footballeur professionnel à L’Ile-Rousse, en Corse, il est en convalescence chez ses parents. A la suite d’un méchant accident lors d’un match, on lui a fait quatre greffons au bras. Il est plâtré. Il entend du bruit dans la cage d’ escalier et pense que c’est son infirmier. Erreur. Des policiers de la BAC tentent d’interpeller un dealer. Ibrahim sort, se retrouve face à l’un d’ entre eux, un flashball à la main. Il braque Ibrahim. « Que se passe-t-il ? demande le jeune homme. Rangez votre arme ! » Les policiers sont persuadés que le dealer est caché dans l’appartement. « Eh bien, entrez », dit calmement le footballeur. Ils ne l’écoutent pas, font descendre Ibrahim. Le policier au flashball tape sur les murs : « On va tous vous niquer maintenant. Te prends pas pour Anelka. Nous, les Noirs, on les mate. » Un peu plus tard, Ibrahim se retrouve en garde à vue à la brigade des stupéfiants. Très vite, il est relâché. Mais la police, elle, « le veut ». Le footballeur est immédiatement transféré au commissariat. Quarante-huit heures de garde à vue. Comparution immédiate. Relaxe immédiate : non seulement son dossier est vide, mais les policiers ont tout simplement oublié, au commissariat, de prolonger la procédure de garde à vue. Aujourd’hui Ibrahim a retrouvé la Corse, et le foot.


Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) le 10 octobre 2002, 16h30, cité des Hautes-Noues. Mohamed Marwan, chercheur en sociologie et président de l’ association C’est Noues, n’a jamais vu ça de sa vie : « Ils ont tapé sur tout le monde. Les parents, les enfants, les commerçants étaient outrés. » En ce milieu d’après-midi, un jeune du quartier fait un rodéo à moto. La directrice de l’école, inquiète pour la sortie des classes, appelle la police. La BAC arrive, prend la moto, mais n’interpelle pas le gamin qui a pris la fuite. Les policiers essuient quelques jets de cailloux et puis s’en vont. Pour eux, l’affaire est réglée. Mais pas pour un commissaire : « On va pas laisser ça comme ça ! », lance-t-il à ses troupes. A 18 heures, une centaine de policiers de Villiers mais aussi des banlieues voisines débarquent et frappent à coups de matraque, de tirs de flashball. Ils lancent des bombes lacrymogènes. A cette heure-là, les pères discutent entre eux, les mères font leurs courses, les jeunes s’amusent. Les policiers ne font pas le tri. La boulangère n’en revient pas. A l’animateur qui prône le dialogue avec les habitants, le commissaire répond : « Je m’en fous de votre dialogue. Maintenant, c’est comme ça. Point barre. Cassez-vous. » Coups à la tête, entorses, plâtres, les certificats médicaux parlent d’eux-mêmes. Huit jeunes sont interpellés. Deux seront condamnés. Le premier à soixante heures de travaux d’intérêt général, le deuxième, qui revenait d’une mission humanitaire mais dont le casier judiciaire n’était pas vierge, à six mois de prison ferme.

...

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#70  02-10-2006 14:04:17

delph
 

Re: La police.

Ben dis donc deuns ! Merci pour les faits. Après tout c'est ça qui compte.

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#71  02-10-2006 14:34:15

Jah Rasta Mo
 

Re: La police.

Autre chose Pyro?

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#72  02-10-2006 15:41:44

pyromane
 

Re: La police.

Ok, c'était ironique juste pour dire que les flics nous font peur et pour tant ils doivent nous rassurer je sais qu'ils assasinent sans compter le nombre de bavures, (j'ai connu)? ce n'était pas dans le même la compréssion sorry.

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#73  02-10-2006 17:44:41

Jah Rasta Mo
 

Re: La police.

Ne t'excuses pas, c'est normal ici, y'a personne qui comprend personne.  

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#74  02-10-2006 18:24:35

sergei
 

Re: La police.

ou alors on s'en fout     

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#75  03-10-2006 08:37:05

Deuns
 

Re: La police.

Hey Pire O'Man, je sais bien que c'était ironique (la police). Ca m'a juste permis de rebondir sur qqs petits exemples.
Bless

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