Bonz : "je reponds que Jesus vivait dans le malheur et pourtant il avait le sourire.
il a porte la croix jusqu'au bout car son Pere l'aimait. "
Pour ma part, je répondrais que Jésus vivait dans l'Amour tant bien que mal.
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Tu as raison, je m'explique.
Tu parles d'Amour universel. D'ailleurs le Christ est le porte parole d'une morale et d'une religion universelle.
Mais ce qui motive le Christ, son profil psyhologique, ses motifs, son mode de vie est bien particulier. Oui il se dévouait corps et âme (il la bien prouvé...) pour sa cause, sans compter, en ne donnant que son amour (SON amour, bien à lui, car il y en PLUSIEURS).
Mais ceux qui suivirent et se réclamèrent de la même obédience n'ont déjà rien avoir avec lui, saint-Pierre est un guerrier inavoué voulant régner bien à sa façon, un "bâtisseur de pyramides"... (entre autres)
Enfin, ce que j'essaie d'exprimer, c'est que Jésus avait des conditions de vie et tout un fond historique unique qui ont fait de lui le Christ, mais déclarer chrétien tous ceux qui voudraient s'en raprocher serait vain, QUOIQU'IL ARRIVE, car à chaque nature sa morale, et comme chacun possède une nature et une conctitution qui lui est unique, il ne peut qu'y avoir nécessairement DES morales particulières correspondantes, même si on invoque un archétype sur leque se calquer tel que le Christ...
Pkoi ? : Le Christ n'a jamais fait aucun effort pour être devenu ce qu'il est, alors que L'IMMENSE MAJORITE des chrétiens ont besoin de se discipliner pour devenir aussi proches que le modèle, de se faire VIOLENCE A EUX MÊME.
Il n'y a pas un ensemble uniformisé de chrétiens, mais DES PERSONNES PARTICULIERES voulant se rapprocher et s'identifier vainement au modèle...
De la vient les différentes obédiences entre les différentes églises et sectes (secte = église qui n'est pas reconnu d'Etat, pas péjoratif...), et je ne parle pas des expériences radicalement différentes qui y sont vécues par les croyants dans chacune d'entre elles...
Parler d'Amour revient à supposer que l'Amour viendrait se loger dans les âmes de ceux qui l'accepterait, alors que chaque nature produit ses intentions qui le pousse à aimer différemment . (c.f. la diversité des individus et des perspectives sur la même chose pour argument...)
Pour en revenir à saint-Pierre, le Christ était don de lui même jusqu'aux plus démunis, et lui (SP), en bon "chrétien"... instaure un hiérarchie inébranlable pour les siècles à venir, un véritable bastion de puissance exaltée : l'Eglise romaine, alors le christianisme là dedans...
Enfin, c'est vrai, je prends en compte le Christ historique, et pas le Christ dogmatique, sa chaire et pas son "âme"...
Si il y en que ça blesse, je veux bien en discuter, et si je blesse profondément, je ne le fais ni par pure intention, ni par mépris, mais c'est juste ce que je pense.
g essayé d'être clair, je peux repréciser...