Re: Redemption song
REDEMPTION SONG.
La scène sa passe à Jarret Park, à Montego Bay, en août 1981, et il est 3 heures du matin. Stevie Wonder est sur la scène du Reggae Sunspalsh avec Rita Marley, Third World et d'autres musiciens jamaîcains, et tous rendent hommage à Robert Nesta Marley.
Dix milles personnes venues d'horizons divers se joignent à Stevie pour saluer leur héros mort. Le "Master Blaster" ne chante plus, et déja, alors qu'il n'est parti que depuis quelques mois, il manque à tout le monde.
L'instant le plus émouvant de cette commémoration revient à Dan Fraser, qui, avec sa trompette, joue une version de "Redemtion Song" (le dernier morceau d' "Uprising") qui tranche dans l'air du petit matin et impose le silence à tout le parc. Aucun son ne vient flétrir la musique, et aucun de ceux qui sont présents n'oubliera l'adieu de Fraser à Bob.
Souvent citée comme la composition la plus représentative de Bob Marley, "Redemption Song" illustre la complexcité de son esprit, et ses méandres souvent contradictoires. Sur un album dans lequel il affirme qu' "une complète destruction est apparemment la seule solution", il dit également (dans "Redemption Song"): "Ne craignez pas l'énergie atomique, parce qu'aucun d'entre eux ne peut retenir la vague" et explique que ce vers était destiné à ceux qui voudraient "instiller la crainte dans les esprits que tout est appelé à disparaître...je leur dis: "N'ayez crainte, parce que l'homme doit avoir l'espoir"."
"Redemption Song" fut d'abord enregistrée avec un accompagnement musical complet. Nombreux sont ceux qui prétendent être à l'origine de l'idée d'une version acoustique (y compris Cindy Breakspeare, à qui Bob aurait répondu, alors qu'elle lui demandait une nouvelle fois pourquoi il n'enregistrait pas cette version acoustique: "Je ne suis pas un grand chanteur comme Luther Vandross"), mais le mérite d'avoir fait enregistrer cette version revient, d'après Errol Browne, à Chris Blackwell.
"Blackwell s'était beaucoup impliqué dans "Redemption Song", et elle avait été enregistré de multiples fois. Un jour, Blackwell est arrivé, il a appelé Bob, et il lui a dit: "Je veux en entendre une version avec toi tout seul à la guitare", et Bob n'a rien dit. Il a joué, et c'était magnifique."
Sources:
L'intégrale Bob Marley. 1962-1981.
Les secrets de toutes ses chansons.*
Par Maureen Sheridan.
Aux éditions: Hors collection.