Re: ISRAEL PALESTINE
Le problème est loin d'être simple... J'invite tous ceux qui s'intéresse à la question à se documenter en profondeur et efficacement (càd à entendre les données, avis et informations de tous bords afin de ne pas tomber dans un vision formaté et source d'erreur ou d'intégrisme).
Voici un texte que je trouve intéressant:
Guy Athia, Directeur de rédaction du journal Juif messianique « Le Berger dIsraël » et Directeur de CPM France, nous partage son opinion sur le sujet polémique des « colonies » en Palestine
Les médias, principalement francophones, ont relayé et employé dans des proportions certainement pas innocentes le vocable « colonie », concernant les implantations juives dans les territoires palestiniens. Ce terme est non seulement inapproprié, mais volontairement négatif, voire outrageusement excessif. On a ainsi entendu parler de « colons », et même de « bébés colons » au sujet des victimes dattentats palestiniens, soulignant par le fait et de manière subliminale, lillégitimité du « bébé » à se trouver à cet endroit, et excusant par conséquent lagression terroriste.
Selon le dictionnaire, une colonie est une « réunion dhommes qui partent dun pays pour aller en habiter un autre ». Certaines définitions précisent que le lieu colonisé est « nécessairement séparé du pays dorigine. Les colons sétablissent sur une terre sans liens historiques avec celle du pays doù ils sont partis ». Cest ainsi que la France, pour ne citer quelle, a établi par le passé des colonies en Afrique et un peu partout dans le monde. Depuis les décolonisations douloureuses, tout ce qui sy rattache est perçu par bien des Français de manière négative. La colonisation est souvent synonyme dexploitation outrancière des richesses et desclavagisme. Lemploi de ces termes par les médias na donc aucun autre objet que de présenter négativement la situation de ces implantations juives, soulignant lillégitimité de leur existence.
La définition de la colonie précitée me semble bien difficilement applicable aux Juifs. Il serait fastidieux de reprendre lhistoire biblique dIsraël, ainsi que les développements qui ont conduit à limmigration des Juifs dans la Palestine Ottomane, puis sous mandat britannique, mais il en ressort néanmoins clairement que cette longue histoire justifie sans aucune réserve laspiration des Juifs à revenir sur la Terre de leurs ancêtres. Terre de la Promesse abrahamique. Le mouvement des Juifs vers la terre dIsraël est bien moins une immigration quun retour sur la terre dont ils ont été chassés il y a 2000 ans.
Il est intéressant de noter quau début du 20ème siècle, la population de la région était assez faible. Elle natteignait pas le million dhabitants. Cette population était composée de Juifs et dArabes issus de plusieurs pays. Larrivée massive de Juifs en provenance dEurope a conduit au développement de léconomie et à larrivée dArabes des régions limitrophes. Au risque de choquer certains, on peut affirmer sans erreur que la majorité de la population arabe palestinienne actuelle nest pas originaire de la région. Par ailleurs, il nexiste pas véritablement dhistoire ou de racines dun « peuple palestinien ». Le concept même de peuple palestinien est très récent et ne sest développé quavec le mouvement national dirigé par Yasser Arafat, après la guerre des six jours en 1967.
Toutes ces affirmations peuvent surprendre, mais elles sont connues et ont été réaffirmées notamment par un journaliste arabe américain, Joseph Farah, dans son ouvrage : « Mythes du Moyen-Orient ».
Lexistence dIsraël est le cur du problème israélo-palestinien !
La création de lEtat dIsraël est ouvertement considérée par bien des hommes politiques comme une erreur des Nations Unies en 1947. Une souveraineté non musulmane établie sur une terre dIslam est perçue comme un affront et un défi lancé par le monde occidental « chrétien » aux peuples musulmans. De ce point de vue, la résolution du problème ne peut être envisagée que par la disparition de cette souveraineté, c'est-à-dire en dautres termes : la fin de lEtat dIsraël. Du côté arabe et musulman, un compromis territorial ne peut être admis que de manière provisoire dans une situation de rapport de force défavorable.
Par conséquent, on peut sinterroger sur lévolution du conflit. Quelle solution envisager ? Le fond du problème est profondément religieux et difficilement soluble sans reconsidérer lIslam dans ses bases
Un vaste programme qui nest pas à lordre du jour ! De plus, lantisémitisme en terre dIslam a atteint des sommets qui ne permettent pas denvisager aujourdhui sereinement des solutions à court terme. Les Palestiniens revendiquent des territoires quils veulent complètement expurger des Juifs, une véritable doctrine « arafatienne ».
Le calme relatif actuel dans les territoires ne tient quà lextrême vigilance des services de sécurité et la barrière de protection érigée dans le contexte que lon sait. Les avancées diplomatiques sont encourageantes et témoignent dune évolution amorcée dans les opinions. Lespoir de voir de sincères changements dans le regard porté les uns sur les autres demeure. Malgré cela, je crains fort quIsraël ait à continuer à vivre encore longtemps avec une armée de défense sur le qui-vive.
Bien sûr, je reste préoccupé par la situation géopolitique au Moyen-Orient, mais je reste aussi plus attentif que jamais aux signes annonçant le retour des Juifs de France en terre dIsraël. Un autre sujet qui ne manquera pas de susciter bien des polémiques
Opinion sollicitée de Guy Athia.
Rédaction, Paul Ohlott.
Source : TopInfo