Salut à toutes et à tous
Je suis le webmaster d'un humble blog dédié au coup de gueule ( au y en a marre ) et celui ci est donc ouvert à tous...
http://www.y-en-a-marre.org
Quelle ne fut ma surprise la semaine dernière lorsqu'une personne de passage me révéla des pratiques on ne peut plus déplorable de l'industrie du disque...
Depuis cette personne à rédiger un texte ...Comme je pense que cette affaire doit s'ébruitée , voici le texte...
"Y en A marre des pratiques mafieuses de l'industrie du disque !
Colère et indignation.
La musique
Jaime la musique et surtout le reggae. Musique représentant à peu près 6% des ventes en France tous genres musicaux confondus
Jaime cette musique depuis si longtemps, je me suis imaginée que les reggaemen étaient de vraies stars, telles que nous les percevons ici.
La vie ma fait rencontrer ces « faiseurs de tubes », là-bas, en Jamaïque et je suis descendue de mon gros nuage, plus de rêves, juste une triste réalité. Qui se soucie des ces artistes qui survivent, alors que leur musique se vend aux 4 coins de la planète ? Personne, je dis bien personne. Jai déjà contacté quelques média, mais tout est resté silencieux, la misère dérange.
Mais aujourdhui, il va falloir réagir. Un de mes amis, musicien et producteur de son état, vient une fois de plus de se faire avoir par un petit label français Makasound pour ne pas le nommer. Ce label a sorti mi-novembre une compilation nommée WANTED, cette compilation reprends 16 morceaux « tombés dans loubli, sortis sur des labels obscurs »
sans aucune autorisation, bien sûr et sans avoir fait le moindre effort pour retrouver ces artistes.
Je rappelle que le code de la propriété intellectuelle est très clair (CF article L335_2 et article L335_4 du Code de la Propiété Intellectuelle), on ne vend pas les uvres de quelquun sans son accord. A-t-on déjà vu un vendeur de voiture, vendre la voiture quun quidam sans en avoir laccord ? Pas vraiment. Alors pourquoi laisser faire dans lindustrie musicale, ce que nous ne tolérerions pas dun autre secteur ? Le piratage est très sévèrement puni, pourquoi ne pas appliquer la loi ?
Il est vrai que la Jamaïque est bien loin, et puis il y a le barrage de la langue, sans parler du peu de résidents jamaïcains en France. Bref le terrain est idéal pour les pratiques douteuses telles que celles organisées par Makasound, qui sous des airs démago, pensait bien réaliser une affaire très lucrative. Bien mal leur en a pris, un des producteurs Calvin Cameron) , bien loin dêtre obscur, est un de mes amis très proches., et manque de chance pour Makasound, Calvin Cameron le premier publisher de Jamaïque, est lun des plus sérieux !!!
Nous avons tenté de résoudre à lamiable le litige, mais pour toute réponse, Calvin Cameron sest vu proposé un dédommagement de 200$ !!! De qui se fiche t-on ? Idem pour le chanteur Abdulkareem, même traitement « de faveur »
Ces pratiques de piratage sont légion, la France est très bien placée dans le palmarès des esclavagistes de la musique. Jemploie volontairement ce terme, car ces artistes, descendants directs desclaves noirs africains, travaillent dur et ne perçoivent pas leur dû. Cest de lexploitation directe. Je ne parlerai pas des « tourneurs » qui lors des tournées en France, confisquent les passeports de ces artistes, les font travailler sans les déclarer, avec des cadences infernales. Parfois, la nuit ils dorment dans le bus, parce quil faut se rendre dans une autre ville le lendemain, et tout ça se fait là aussi dans la plus pure illégalité : pas de fiches de paye, pas de déclarations auprès des organismes sociaux etc. Les temps de repos obligatoires ne sont pas respectés
Qui osera enfin dénoncer ces pratiques dun autre âge ? Jusquà ce jour, personne. Tout le monde sen fiche
Les acteurs sociaux, les institutionnels ne se prennent pas en compte ces situations inhumaines.
La France, pays des droits de lHomme, nest pas foutue capable dappliquer ses lois
et se rend complice de ses pratiques.
Jai contacté le Tribunal de Grande Instance (de Rennes) compétent pour ce genre de litige, et la personne que jai eu au téléphone, ma dit de prendre un « avocat en ville » , cest tout ce que jai pu avoir comme renseignement. Très bien, on le paiera en chansons.
Beaucoup dorganismes ont été contactés, AUCUN ne daigne répondre, quel mépris de leur part ! Un magazine mensuel, édité par la ville de Rennes (le Rennais numéro de décembre 2004) supporte même le piratage musical, larticle parut sous la responsabilité de Y PREAULT est contraire à ce que les lois nous dictent, cest révoltant.
Que dire sinon que les majors et gros réseaux de distribution ne sont que des escrocs, ce sont des receleurs de musique, ni plus ni moins.
Je nen dirai pas plus, des cas comme celui que rencontre en ce moment Calvin Cameron, il y en a des tonnes.
si mi ya "
Vous trouverez l'historique des conversations à cette adresse
=)
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Il faut aussi que vous sachiez que cette personne n'est pas la seul concernée et qu'elle ne sait plus quoi faire pour que justice soit faite !!!
Si donc par hasard vous connaissez des moyens d'action, des pistes à suivre pour trouver des solutions ou si par chance celle-ci vous interresse , je me ferais un plaisir de vous mettre en contact avec l'auteur de ce texte...
Cordialement
Le Raleur
webmaster@y-en-a-marre.org
PS : Avis aux modos à qui je présente toutes mes excuses si je me trompe d'emplacement pour poster ce message, ou si comme je le crois c'est la deuxième fois que je le poste...N'ayant pas vu trace de mon premier post je pense neamoins que j'ai du faire une fausse manip